L’équipe canadienne de soccer féminin s’est imposée 2-0 contre la formation mexicaine samedi au stade Saputo à l’issue d’un match amical en préparation des Jeux olympiques de Paris. Un gain auquel a mis son empreinte Évelyne Viens.
Les buts d’Adriana Leon et de Cloé Lacasse, chacune servie par Viens autrice de deux passes décisives, sont venus dans la dernière portion de cette première de deux rencontres en quatre jours face à la Tri.
Reconnue pour sa touche de marqueuse, comme en fait foi son statut de meilleure buteuse de la Serie A sous le gilet de l’AS Roma, Viens a cette fois retenu l’attention par sa distribution du ballon.
:“tu vas tellement être bonne si tu es capable de faire la dernière passe”. Je pense qu’elle sera contente aujourd’hui (samedi). Une attaquante complète est capable de marquer et aussi de créer des occasions pour des coéquipières, et c’est ce que j’ai fait aujourd’hui”,”text”:”Je pense que c’est venu comme ça durant le match. En Italie, il y a une de mes coéquipières qui me dit toujours:“tu vas tellement être bonne si tu es capable de faire la dernière passe”. Je pense qu’elle sera contente aujourd’hui (samedi). Une attaquante complète est capable de marquer et aussi de créer des occasions pour des coéquipières, et c’est ce que j’ai fait aujourd’hui”}}”>Je pense que c’est venu comme ça durant le match. En Italie, il y a une de mes coéquipières qui me dit toujours : “tu vas tellement être bonne si tu es capable de faire la dernière passe”. Je pense qu’elle sera contente aujourd’hui (samedi). Une attaquante complète est capable de marquer et aussi de créer des occasions pour des coéquipières, et c’est ce que j’ai fait aujourd’hui
, indique-t-elle.
Évelyne a fait ce que nous savons qu’Évelyne peut faire en semant le chaos lorsque le jeu s’est ouvert
, déclare Bev Priestman, comblée par la prestation de sa protégée.
Quelques points en banque, donc, pour la Québécoise de 27 ans, qui a foulé la pelouse montréalaise au commencement de la deuxième demie, changeant l’allure du match, alors qu’elle lorgne une seconde participation au rendez-vous olympique.
En première demie, on a eu de beaux moments, mais on n’arrivait pas vraiment à créer des ennuis au niveau de la profondeur. En deuxième demie, mes qualités pour créer de l’espace en milieu de terrain pour après ça exploiter la profondeur [ont servi]. Les deux buts sont un peu venus là-dessus
, continue Viens.
Les Canadiennes n’ont pas tardé à imposer leur rythme aux Mexicaines. Deux fois plutôt qu’une dans les premiers instants du match, Leon a obtenu une nette occasion de décoincer le pointage, sans atteindre la cible. Ce n’était toutefois que partie remise dans son cas.
D’ailleurs, aucun des huit tirs tentés des représentantes de l’unifolié n’a été cadré avant la seconde période. Elles ont dû patienter jusqu’à la 73e minute pour démarrer les compteurs sur une frappe basse de Leon, repérée par Viens d’une passe précise entre deux joueuses adverses en repli défensif. Le premier de deux tirs cadrés profitables.
Cloé Lacasse a ensuite doublé la mise à la 86e après une échappée où elle a été rattrapée par une rivale. Elle a conservé la maîtrise du ballon lobée par Viens, notant une brèche dans la défense mexicaine, avant de marquer à son tour d’un tir au sol.
:“peux-tu tirer bientôt?”. Elle était simplement patiente et elle a très bien conclu”,”text”:”J’étais vraiment excitée lorsqu’elle a marqué, mais je me disais:“peux-tu tirer bientôt?”. Elle était simplement patiente et elle a très bien conclu”}}”>J’étais vraiment excitée lorsqu’elle a marqué, mais je me disais : “peux-tu tirer bientôt?”. Elle était simplement patiente et elle a très bien conclu
, souligne Viens.
Cloé Lacasse a mis le match hors de portée des Mexicaines tard en deuxième demie.
Photo : La Presse canadienne / Graham Hughes
Le changement de personnel après la mi-temps a offert l’étincelle attendue. L’entrée en scène de Viens à la 46e, puis celles de Lacasse, Simi Awujo et Gabrielle Carle à la 57e ont contribué au succès de la sélection menée par Priestman, en quête de réponses avant la formation de l’équipe olympique.
C’est une bonne chose d’avoir cette profondeur. Je ne sais pas comment je vais faire pour arriver à 18 joueuses
, affirme Priestman avec un large sourire.
Les surnombres offensifs se sont multipliés dans le camp canadien au cours de ce choc entre les rivales nord-américaines. Un manque de finition dans la surface de réparation, notamment causé par un jeu tantôt décousu, a maintenu un pointage vierge pendant un bon moment.
Peu avant la pause, les visiteuses ont connu leurs meilleurs moments, soulevant les nombreux supporteurs mexicains présents par ce bel après-midi ensoleillé dans la métropole québécoise. Quelque 15 000 billets ont trouvé preneur pour ce match.
Les quelques fois où la formation mexicaine a défié le filet protégé par la gardienne Kailen Sheridan, la défense canadienne s’est interposée pour souffler la menace. Vanessa Gilles a eu son mot à dire dans ce jeu blanc.
Nous l’appelons l’aimant. Peu importe où se trouve le ballon, qu’il entre dans la surface de réparation ou qu’il s’agisse d’une contre-attaque adverse, elle est là. C’est une guerrière, le genre de joueuse qui fera l’impossible pour gagner
, l’encense Priestman.
Les deux équipes nationales se retrouveront dès mardi, à Toronto, pour le deuxième duel de cette tournée préparatoire au tournoi olympique pour les Canadiennes, qui auront à défendre leur titre aux Jeux de Paris.