SUNRISE, Floride | Les Panthers ont remporté la coupe Stanley et… le Canadien demeure encore et toujours, 31 ans plus tard, la dernière équipe canadienne à avoir soulevé le précieux trophée en 1993.
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Dans une ambiance électrique à Sunrise, les Oilers d’Edmonton auront menacé jusqu’à la toute fin du septième match de cette finale historique, mais la Floride a résisté. Les Panthers l’ont emporté par le pointage de 2 à 1 pour gagner un premier championnat depuis leur entrée dans la LNH, en 1993-1994.
Le voyage de retour risque d’être long et triste pour de nombreux partisans des Oilers venus d’Alberta.
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« Ce n’est pas ce que je pensais que ce serait, a admis l’entraîneur Paul Maurice au réseau Sportsnet. C’est encore mieux. J’ai vu Sam Bennett sourire pour la première fois en deux ans ! »
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« Je ne pense pas que ce sourire va quitter mon visage avant longtemps. C’est le meilleur moment de toute ma vie », a répliqué l’attaquant.
« Bob », Barkov et… Luongo
Dans l’ultime match, Carter Verhaeghe et Sam Reinhart ont marqué les buts des Panthers pour clore cette spectaculaire finale face aux coriaces Oilers.
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Une fois la victoire des Panthers confirmée, les rats en plastique ont envahi la patinoire tandis que les joueurs ont entouré leur gardien Sergei Bobrovsky, auteur de 23 arrêts.
« Sergei méritait d’être le deuxième [à soulever la coupe] », a tenu à préciser le capitaine, Aleksander Barkov.
Bobrovsky fait d’ailleurs partie des joueurs ayant remporté la coupe Stanley pour la première fois, tout comme Barkov, qui a complété sa 11e saison en Floride.
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Le Québécois Roberto Luongo, conseiller spécial au directeur général Bill Zito, savoure également une première alors que le précieux trophée lui a toujours échappé pendant sa longue carrière de gardien.
Pénalité coûteuse
Le but de Reinhart a fait mal aux visiteurs alors qu’il restait un peu moins de cinq minutes à écouler à la deuxième période. Une pénalité de deux minutes pour bâton élevé décernée à Evan Bouchard, au début du troisième tiers, est venue ralentir encore les Oilers.
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Et avec sept minutes à écouler au cadran, Zach Hyman a cogné à la porte des buts sans pouvoir marquer.
Le mérite revient au jeu défensif des favoris de la foule.
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Un honneur pour McDavid
Chez les Oilers, Connor McDavid a été blanchi de la feuille de pointage pour une deuxième partie de suite, complétant ainsi son parcours éliminatoire avec une récolte de 42 points en 25 matchs.
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« On y a vraiment cru, on a bataillé, on a montré du caractère, mais ce ne fut pas suffisant », a laissé tomber le capitaine des visiteurs, gagnant du trophée Conn-Smythe, remis au joueur par excellence des séries.
Mattias Janmark avait pour sa part marqué en première période, créant alors l’égalité 1 à 1 dans ce match.
Les Oilers n’ont finalement pu imiter les Maple Leafs de Toronto de 1942, qui demeurent l’unique équipe à avoir gagné la coupe Stanley après avoir perdu les trois premiers matchs de la finale.
« Quand tu perds le sixième match, c’est le pire cauchemar. Mais nous avons de grands meneurs dans le vestiaire et on a réussi à faire tourner la vapeur ! » s’est exclamé le défenseur Aaron Ekblad.
La théorie du complot
Le commissaire de la LNH, Gary Bettman, s’est défendu lundi avant la rencontre ultime d’avoir un lien avec la disette canadienne. Ça fait 31 ans qu’une équipe de l’unifolié n’a pas été sacrée championne.
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« À ma première année à titre de commissaire, le Canadien a remporté la Coupe, a souligné Bettman à la chaîne TSN. Il y a maintenant des théories complotistes disant que nous avons quelque chose à voir là-dedans, c’est faux. Nous sommes réellement une ligue de plusieurs pays. »
– Avec la collaboration de Jonathan Bernier
Des réax à chaud
« Je ne trouve pas les mots. C’est incroyable. C’est le meilleur sentiment de ma vie. Rien ne bat ça »
– Aaron Ekblad, défenseur des Panthers.
« Je n’arrive pas à croire ce qui arrive. Ç’a été tout un parcours. C’est assurément agréable [d’être le premier capitaine finlandais à recevoir la coupe]. Je vais probablement être en mesure de l’expliquer plus tard, mais, pour l’instant, la seule chose que je peux dire, c’est que c’est agréable »
– Aleksander Barkov, attaquant des Panthers
« Personne dans ce vestiaire n’a perdu espoir qu’on pourrait gagner la coupe. Ça montre la résilience et le travail de ce groupe. Ça a valu la peine »
– Sam Bennett, attaquant des Panthers.
« Je veux remercier les gens de Vancouver pour leur soutien. J’ai reçu beaucoup de message au cours des deux derniers mois. Je les remercie de nous avoir encouragé »
– Roberto Luongo, conseiller spécial au directeur général des Panthers.
« Je n’ai jamais enlacé autant d’hommes en sueur dans ma vie. Je ne suis pas certain que je vais refaire ça un jour. Mais, je le fais ce soir [hier]. »
« Si je pouvais avoir une autre chose, ce serait de voir les Jets de Winnipeg gagner la coupe Stanley »
– Paul Maurice, l’entraîneur des Panthers
« J’ai regardé ma famille. Ils sont la plus grande raison pour laquelle je fais ce que je fais. Ma fiancée, mes parents, mon frère, ma sœur, tellement de personnes me soutiennent. »
« Ils vont être là pour célébrer avec moi. Et je sais que ce sera le tour de mon frère [de gagner la coupe] très bientôt. C’est un joueur exceptionnel, un joueur bâti pour les séries. Je suis impatient de le voir jouer dans une finale de la coupe Stanley »
– Matthew Tkachuk, attaquant des Panthers
«Avec le groupe qu’on avait, je savais que c’était possible de revenir en finale. On le voulait tellement, et ce, depuis le camp d’entraînement. Et pour que ça devienne réalité, ça a pris beaucoup de travail. On a travaillé toute l’année pour ça»
– Carter Verhaeghe, attaquant des Panthers, qui a gagné la coupe Stanley en 2020 avec le Lightning de Tampa Bay
« J’ai dit [à Connor McDavid] que je l’aimais et que je le respectais. C’est un joueur incroyable. Il a trainé cette équipe. Nous sommes des rivaux sur la glace, mais nous serons toujours des amis »
– Sam Bennett, attaquant des Panthers
« J’aime faire ça, j’aime bâtir une équipe, j’aime rassembler les pièces du casse-tête et réunir un superbe groupe de joueurs comme celui-ci. Gagner, c’est une récompense fantastique. »
« Je ne le réalise pas encore. On a mis beaucoup de travail que ce soit sur la glace ou hors-glace au cours des dernières années. Finalement, on a réussi. C’est un sentiment incroyable »
– Roberto Luongo, conseiller spécial au directeur général des Panthers
– Propos recueillis par Jonathan Bernier via le réseau Sportsnet
SOMMAIRE
Oilers 1 – Panthers 2 l Sam Reinhart donne les devants aux Panthers grâce à un tir des poignets.
Reinhart a le meilleur sur Skinner –
PREMIÈRE PÉRIODE
Oilers 1 – Panthers 1 l Lancé en échappée par Cody Ceci, Mattias Janmark égalise 2 min 17 s après la réussite de Verhaeghe.
Janmark s’échappe et fait 1-1 –
Oilers 0 – Panthers 1 l Tandis que l’avantage numérique des Panthers venait de prendre fin, Carter Verhaeghe ouvre la marque en faisant dévier le tir d’Evan Rodrigues.
Carter Verhaeghe ouvre la marque –