Marie Mahé, Media365, publié le samedi 15 juin 2024 à 10h00
Ce samedi, pour son dernier match en Ligue des nations, l’équipe de France s’est très lourdement inclinée contre le Canada (3-0).
Clap de fin pour l’équipe de France féminine de volley pour la première participation de son histoire à la Ligue des Nations. Ce samedi, du côté de Fukuoka au Japon, les Bleues ont enregistré une dixième et dernière défaite, contre le Canada 3-0 (25-14, 25-18, 31-29). Les Canadiennes ont rempli leur mission, elles qui avaient absolument besoin d’une victoire afin de rester dans la course au Final 8, mais également pour une qualification pour Paris 2024. D’entrée, le Canada a mis la France sous pression, sous la houlette, notamment, de sa centrale Emily Maglio (14 points dont 4 blocs) ou bien encore de sa pointue Kiera Van Ryk (26 points). Le service canadien a mis à mal la réception tricolore. Dans le premier set, le Canada a fait cavalier seul, jusqu’à le conclure avec pas moins de onze unités d’avance, grâce à un ultime et très cinglant 7-0 final (25-14). Héléna Cazaute ayant été ménagée, d’autres Tricolores ont tenté de prendre leurs responsabilités, comme Halimatou Bah (14 points, 2 aces, 1 bloc).
La France a sauvé sept balles de match
Les Françaises ont accroché les Canadiennes, au début du deuxième set, mais cela n’a pas vraiment duré longtemps. Un dernier 4-0 et le Canada a également mis la main dessus (25-18). Enfin, lors du troisième et dernier set, les Bleues ont posé de gros problèmes au Canada, même si elles n’ont jamais réussi à se procurer une balle de set. C’est sur la huitième balle de match adverse que les Françaises ont ensuite rendu définitivement les armes (31-29). Les Tricolores terminent cette première campagne, dans cette prestigieuse compétition, avec un bilan de dix défaites pour seulement deux victoires, contre la Bulgarie le 18 mai dernier, à l’occasion de la première étape qui s’est disputée en Turquie, puis face à la Serbie ce vendredi. Désormais, cette équipe de France féminine va rentrer chez elle, afin de pouvoir se tourner vers la préparation de Paris 2024, leurs premiers Jeux Olympiques.