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Face à l’escalade de la violence à la frontière sud du Liban, le Canada a exhorté ses citoyens à quitter le pays immédiatement, avant que la situation ne se détériore davantage.
Le Canada a lancé un appel urgent à ses ressortissants se trouvant au Liban pour qu’ils quittent le pays « pendant qu’ils le peuvent ». « Il est temps de partir, pendant que des options commerciales sont encore disponibles. », a exhorté la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly. Elle a également mis en garde contre la détérioration de la situation sécuritaire au Liban, indiquant que « la situation sécuritaire au Liban devient de plus en plus volatile et imprévisible en raison de la violence soutenue et croissante entre le Hezbollah et Israël. »
« Si le conflit armé s’intensifie, cela pourrait avoir une incidence sur votre capacité à quitter le pays et sur notre capacité à vous fournir des services consulaires.« , a ajouté Mme Joly. Cette mise en garde fait écho au conflit meurtrier de 2006 entre Tel-Aviv et le Hezbollah, qui avait également entraîné des déplacements massifs de populations des zones frontalières.
Depuis le 8 octobre dernier, des tensions et des échanges de tirs entre l’armée israélienne, le Hezbollah et les factions palestiniennes ont causé des morts et des blessés des deux côtés de la frontière israélo-libanaise. Suite à la déclaration de guerre israélienne contre le Hamas, le Hezbollah a réitéré son soutien à la résistance palestinienne en menant des opérations contre des positions israéliennes près de la frontière libanaise.
Parallèlement, les États-Unis ont averti qu’un conflit entre Israël et le Hezbollah pourrait déclencher une guerre régionale aux conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient. Le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, a affirmé lors d’une rencontre avec son homologue israélien, Yoav Gallant : « Une autre guerre entre Israël et le Hezbollah pourrait facilement devenir une guerre régionale, avec des conséquences désastreuses pour le Moyen-Orient.«